4 août 2011
Attente
Paupières asservies au flou incohérent de l'attente.
Parole fluviale dans les bras tourbillonnants de l'air.
Les mots se perdent ne rapportant de la nuée que les guenilles de l'attente.
L'imagination précoce jouira seule de cet instant primaire.
Elle se cognera aux oiseaux d'un hiver invité à coups de marteaux.
Il ne reste plus rien d'ici, quelques trames de rosée au coeur millénaire.
Il ne reste rien que la voix inutile pendue aux crochets du porte-manteau.
Le vide ne se résorbe qu'à la mesure du plomb qu'il faut extraire.
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