Travailler à l'aube me rafraîchit comme un baiser

Travailler à l'aube me rafraîchit comme un baiser que l'on aurait déposé sur mes lèvres. Lèvres de l'aube encore offertes à la nuit.Deux notes qui s'embrassent comme chez Mozart, dans la pénombre, dit le poète. Baiser volé. Relation d'amitié furtive avec le réel.Peut-être ne voit-on bien qu'à la dérobée, que dans le saisissement des choses dans la fulgurance.Travailler à l'aube est comme un baiser volé à la nuit. Cela rafraîchit comme deux notes qui comme chez Mozart instruisent un vrai dialogue comme j'essaie de le faire ici sans y parvenir. Cela rafraîchit comme deux personnes qui s'aiment à la dérobée, furtivement.Ces deux choses ne nous rendent-elles pas la terre plus douce.