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Porte sur le toit
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12 juillet 2009

A tous ceux qui passent de temps à autres sur le

A tous ceux qui passent de temps à autres sur le toit je souhaite un bel été.

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Commentaires
A
Laurence : Si l'on pouvait appliquer dans sa propre vie le rematar, tout suspendre, épokè, se mettre dans une totale disponibilité de l'esprit et du corps pour accueillir entièrement cela qui est sous nos yeux... quelques heures devant et avec Galvan. Il faut sauter cuerpo limpio sur l'occasion. <br /> Avez-vous retrouver les vidéos où il danse dans sa chambre, dans le couloir et la cuisine... c'est du "pur" prodige. <br /> Helena : je me surprends encore à rêver de ces chorégraphies la nuit et même le jour...
L
J'ai imaginé Galvan avec "Le danseur des solitudes" merci de me le faire découvrir...Il danse à Paris "Au quartier d'été"le 23 juillet...
O
Merci alav il y a déjà quelque temps... Oui, bêti solide Galvan... comme un taureau...sont costaud ces espagnols...Et son duo avec Sol Pico qui est costaude elle aussi nous montre une force mêlée de grâce troublante, enthousiasmante... C'est un peu ça l'Espagne: des forgerons qui font de la dentelle, des dentellière à la blanche neige s'écorchant les doigt en tricotant du fil de fer barbelé, avec un sourire ambigu et des dents d'acier brut pur bouffer toute la vie si elle a du piment! Anda!
A
Je ne saurais trop vous recommander cher PP, l'ouvrage de Georges Didi-Huberman qui figure dans mes liens, lien qui vous renvoie directement à une conférence dédiée à Israel Galvan qui s'est tenue à l'E.N.S et s'appuie sur un document visuel où Israel Galvan est tout simplement époustouflant.<br /> <br /> Le Danseur des solitudes <br /> Collection « Paradoxe », 192 p., 15 €<br /> ISBN 2.7073.1958.9
A
J'ai retrouvé quelques notes sur Galvan quand je l'ai découvert...Tel un aigle qui crée l’espace de sa danse, invente l’espace dans une économie de mouvements où ses gestes semblent retenir le souffle du temps. Des gestes réduits à l’infime dans une tension où la vie semble suspendue à l’instant qui précède. Son corps bandé à l’extrême pour planter la banderille dans l’artère de la vie, tirer la flèche qui, sans décoller de l’arc, a déjà accompli sa course. Si aiguisée qu’en son extrême retenue, elle immobilise le temps et donc la mort. Danser avec la mort, jouant avec elle, comme le torero dans l’arène, voilà ce à quoi Israel Galvan nous donne à voir dans son flamenco. Oui, il est comme vous dites et "le toro et le torero et la belle sévillanne", tour à tour, en même temps. Il s'amuse à être toutes ces figures à la fois, danseur et mime, philosophe et danseur au sens de La naissance de la tragédie. Aucune loi ni celle du flamenco qu'il a entièrement reformulé ne semble résister, lui résister. Il s'amuse, nous amuse ce toro-torero puissant et léger, puissant, léger,... Comment ne pas se laisser hypnotiser?<br /> Moi, je n'en suis pas encore revenue:)!!<br /> Amusez-vous bien cher PP. <br /> On ne s'amuse vraiment que "bien entouré", non? <br /> Je sais que vous l'êtes...<br /> A tout bientôt.<br /> je vous embrasse.
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