10 août 2011
Les mots de l'autre
Elire domicile dans le vide qui surplombe chaque mot
là où le silence s'érige comme une cathédrale consumée
par la musique et les images qui la grignottent
loin de tout centre où bat le coeur palpitant de la ville
loin de toute facticité de toute conquête simulée
revenir à la grâce de l'anonymat et de la solitude préservée
les mots laissés à leur splendide copulation
après les avoir jetés nus sur la feuille désencombrée
de tout superflu, de toute facticité
Publicité
Publicité
Commentaires