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1 juillet 2009

Le signe... Lévi-Strauss

Les objets ne parlent pas d’eux-mêmes, ils ne racontent pas.

Dès le milieu des années 1940, Claude Lévi-Strauss manifeste sa volonté d'interpréter la vie des sociétés et des cultures en termes de logique inconsciente, il élabore une méthode, à la fois analytique et explicative, dite structurale. Ces formes inconscientes sont déterminantes du fait qu’elles opèrent comme un langage (donc structuré) et proposent un mode de lecture, voire une fabrication du monde. Son intérêt pour les anthropologies américaine et anglo-saxonne le porte à populariser en France cette discipline qui acquit, avec lui, un statut de plein droit. Il s’est donc agi dès sa prise de fonction au collège de France de rapprocher les ethnologues, alors isolés dans leurs  « provincialismes » (ou domaines de compétences géographiques particuliers : africanismes, américanismes,…), en les dotant d’un même langage qui devait leur permettre de se référer à même corps théorique, et par là de pouvoir communiquer les uns avec les autres. Sa méthode structurale est née de cette volonté d’unifier les champs de sciences sociales en mettant en évidence un problème liminaire commun à chacune en se fondant sur la nature des données. Pour Lévi-Strauss, l’unité des pratiques culturelles (le langage, les rites, les mythes,…) n’est pas une réalité observable, et ne peut en ce sens faire l’objet d’une expérience. Le signe n’est pas quelque chose de mesurable. Sa nature est double : à la fois essentielle et accidentelle. Et c’est cette « variation » ou « variabilité » qu’il lui paraît opportun d’appréhender dans et à travers les pratiques culturelles : variabilité des manières de parler une « même » langue, variabilité des langues elles-mêmes. Cette variabilité repose le problème de l’identité du signe auquel la linguistique, représentée par  son prédécesseur, Ferdinand Saussure, s’était heurtée. Si en effet tout change, il devient impossible de conserver un « noyau » minimal, donc impossible de séparer l'accidentel de l'essentiel. La méthode structurale vise à la fois à poser et à résoudre deux problèmes corrélés : le premier concerne la détermination des signes eux-mêmes, de ce qui se dit, et non pas l'interprétation de signes observés ; le second relève que l'identité de ce qui se dit est telle que sa répétition entraîne, à plus ou moins court terme, sa variation. Au sens linguistique, la structure n'est pas réductible à un système de règles formelles, ou à une syntaxe : c'est un système construit par la définition réciproque de deux systèmes de différences.. Une structure au sens logique de système formel pourrait être ce que Chomsky a dégagé dans ses Structures syntaxiques. Mais précisément, Chomsky n'est pas structuraliste, si l'on veut bien entendre par là le mouvement problématique expansif qui est passé de la linguistique à l'anthropologie, et de l'anthropologie à l'ensemble de la culture. Cette centralité du concept de différence et de « biplanéité » est d'une importance considérable, trop souvent sous-estimée par les philosophes qui se rapportent à un concept de structure qui ne correspond pas à celui qui ressort de la pratique même des analyses structurales, préférant aller chercher généralement ailleurs que chez les auteurs « structuralistes » eux-mêmes la définition du concept de structure [2]. Pourtant, autour de cette question du signe, un savoir positif et une réflexion philosophique se rencontrent. Ainsi, dans une note manuscrite sur les légendes - plusieurs fois citée par Lévi-Strauss lui-même [L.S., 1968 : 259 ; L.S., 1983 : chap. X] - Saussure écrit : « Il est vrai qu'en allant au fond des choses on s'aperçoit dans ce domaine, comme dans le domaine parent de la linguistique, que toutes les incongruités de la pensée proviennent d'une insuffisante réflexion sur ce qu'est l'identité ou les caractères de l'identité lorsqu'il s'agit d'un être inexistant comme le mot ou la personne mythique ou une lettre de l'alphabet, qui ne sont que différentes formes du SIGNE, au sens philosophique, mal aperçu il est vrai de la philosophie elle-même » [Saussure, 2003 : 387]. Ainsi, une clarification philosophique est nécessaire pour sortir des apories dans lesquelles piétine la pensée linguistique, et cette clarification conduira à reconnaître que les problèmes aussi bien méthodologiques que philosophiques que pose la linguistique sont en réalité communs à un ensemble d'autres phénomènes. La sémiologie ne se définit donc pas par l'hypothèse que ses objets ont une fonction commune, celle de signifier quelque chose, mais par la mise en évidence que leur nature, leur « mode d'être », fait qu'ils ne peuvent se répéter sans varier. La note continuait ainsi : « L'individu graphique et de même en général l'individu sémiologique n'aura pas comme l'individu organique un moyen de prouver qu'il est resté le même parce qu'il repose depuis la base sur une association libre. Comme on le voit, au fond l'incapacité à maintenir une identité certaine ne doit pas être mise sur le compte des effets du Temps - c'est là l'erreur remarquable de ceux qui s'occupent de signes -, mais est déposée d'avance dans la constitution même de l'être que l'on choie et observe comme un organisme alors qu'il n'est que le fantôme obtenu par la combinaison fuyante de deux ou trois idées. Tout est affaire de définition. (…) il faudrait bien en venir à voir, de proche en proche, quelle est la nature fondamentale de ces êtres sur lesquels raisonne en général la mythographie. ». [Saussure, 2003 : 387]. C'est que le véritable problème de Saussure n'est pas de retrouver des identités de langue sous la variété des manières de parler, mais bien de comprendre pourquoi, à force de parler une langue, on finit par en parler une autre. L'exégèse saussurienne a suffisamment établi désormais que le problème de Saussure est de réaliser une « épistémologie de la grammaire comparée » [Bouquet, 1997 ; Fehr, 2000 ; Utacker, 2002]. On peut dire les choses très simplement. Le fait mis en évidence par la grammaire comparée, lorsqu'elle a montré que des langues apparemment aussi différentes que le latin, le gothique et le sanskrit, ont toutes été originellement la « même » langue, est qu'à force de parler une langue, on finit par en parler une autre. « Le français, disait Saussure dans ses conférences inaugurales à l'Université de Genève, ne vient pas du latin, il est le latin » [Saussure, 2002 : 152]… C'est cette découverte que la répétition des signes linguistiques entraîne leur transformation qui a conduit Saussure, pour ainsi dire rétroactivement, à montrer que l'identité synchronique elle-même n'est pas garantie. Pour n'avoir pas compris, du fait même de la présentation que les éditeurs ont donné du Cours, que le problème de Saussure découlait d'une épistémologie de la grammaire comparée, ses héritiers ont aussi oublié un des aspects les plus riches de la réponse : que cette variabilité tenait au mode même de détermination du signe, autrement dit que le concept de système de valeurs servait à penser la logique de ce qui est susceptible de varier [3]. Or, pour Saussure, il s'agit précisément d'encourager la philosophie à prendre la mesure des découvertes positives de la grammaire comparée, lorsqu'elle montre qu'on peut reconstruire une langue à partir de ses expressions dialectales divergentes : « Ce sera la réaction capitale du langage sur la théorie des signes, ce sera l'horizon à jamais ouvert, que de lui avoir appris et révélé tout un côté nouveau du signe, à savoir que celui-ci ne commence à être réellement connu que quand on a vu qu'il est une chose non seulement transmissible, mais de sa nature destiné à être transmis, 2, voué à se modifier. » [Saussure, 2002 : 220]. Cette « généralisation » philosophique permet à la fois de redéfinir la méthode comparatiste et d'étendre son champ d'application à d'autres domaines : les faits de folklore, les mythes, les légendes, les habitudes vestimentaires, etc.. On peut donc tenir cette variabilité intrinsèque comme une propriété qui définit l'objet des « sciences de la culture » [cf. Rastier et Bouquet, 2003]. C'est d'ailleurs - curieusement, on l'a rarement noté - la définition même de la sémiologie : « science qui étudie la vie des signes au sein de la vie sociale » [1972 : 33] - autrement dit science des manières dont les signes se cessent de se transformer au fur et à mesure qu'ils sont utilisés ou qu'ils « circulent ». Concluons donc que l'élaboration par Saussure de ce qui deviendra la méthode structurale visait à la fois à poser et à résoudre deux problèmes corrélés : le premier concerne la détermination des signes eux-mêmes, de ce qui se dit, et non pas l'interprétation de signes donnés par ailleurs ; le second relève que l'identité de ce qui se dit est telle que sa répétition entraîne, à plus ou moins court terme, sa variation.

Bibliographie associée :

Herméneutiques : conversation, entretien, récit et ethnotexte"


 

 

Champs bibliographiques de référence

 

Bibliographie I : méthodes en Sociologie

 

ARBORIO A.M. & FOURNIER P., L'enquête et ses méthodes : l’observation directe, Paris, Nathan, 1999, 128 p.

BEAUD Stéphane & WEBER Florence, Guide de l’enquête de terrain, Paris, La Décou­ver­te, 2003, 356 p.

BERGER Peter & LUCKMANN Thomas, La construction sociale de la réalité (1986), Paris A. Colin, 1997, 296 p.

BERTHELOT Jean-Michel, L’intelligence du social, le pluralisme explicatif en sociologie, Paris, P.U.F., Coll. Sociologie d’aujourd’hui, 1990, 256 p.

BIZEUL Daniel, "Le récit des conditions d’enquête : exploiter l’information en connais­san­ce de cause", Revue Française de Sociologie, 1990, XXXIX, 4, pp. 768-769.

BLANCHET A. & GOTMAN A., L’enquête et ses méthodes : l’entretien, Paris, Nathan, 1992, 128 p.

BLIN Thierry, Phénoménologie et sociologie compréhensive : sur Alfred Schütz, Paris, l’Harmattan, 2000, 155 p.

BOUDON Raymond, La logique du social. Introduction à l’analyse sociologique, Paris, Ed. Hachette, 1979, 334 p.

BOUDON R., Les méthodes en sociologie, Paris, Puf, Que sais-je?, 1998, 128 p.

BOURDIEU Pierre & alii, Le métier de sociologue, Préalables épistémologiques (1968), Paris, Minuit, 1980, 271 p.

BOURDIEU P., Questions de sociologie, Paris, Minuit, 1980, 271 p.

BOURDIEU P., Ce que parler veut dire. L’économie des échanges linguistiques, Paris, Arthème Fayard, 1982, 247 p.

BOURDIEU P., "Comprendre", in La Misère du monde, Paris, Seuil, 1993, pp. 1389-1447.

BOURDIEU P, Raisons pratiques. Sur la théorie de l’action, Paris, Seuil, 1994, 255 p.

CEFAÏ Daniel, L’enquête de terrain, Paris, La Découverte, 2003, 615 p.

CEFAÏ D., Phénoménologie et sciences sociales : Alfred Schütz, naissance d’une an­thro­­pologie philosophique, Genève, Droz, 1998, 328 p.

CORCUFF Philippe, Les nouvelles sociologies. La réalité sociale en construction, Paris, Nathan, 1995, 128 p.

DE CERTEAU Michel, L’invention du quotidien, Paris, Gallimard, tome 1 : Arts de faire, 1990, 347 p ; tome 2 : habiter, cuisiner, 1994, 415 p.

DUBET François, Sociologie de l’expérience, Paris, Seuil, 1994, 279 p.

DURKHEIM Emile, Les règles de la méthode sociologique (1895), Paris, P.U.F., 1987.

FERREOL Gilles, Rapport à autrui et personne citoyenne, Paris, Presses Universitaires du Septentrion, 2002, 312 p.

GHIGLIONE R. & MATALON B., Les enquêtes sociologiques. Théorie et pratique (1ère éd. 1977), Paris, A. Colin, 1998, 301 p.

GRAWITZ Madeleine, Méthodes en sciences sociales, Paris, Dalloz, 1993, 926 p.

MARMOZ Louis, L’Entretien de recherche dans les sciences sociales et humaines : la pla­ce du secret, Paris, l’Harmattan, 2001, 253 p.

MERTON Robert King, Eléments de théorie et de méthode sociologique (1949), Paris, A. Colin, 2001, 384 p.

MILLS Charles Wright, L’imagination sociologique, Paris, La Découverte, 1997, 230 p.

QUÉRÉ Louis, "Le tournant descriptif en sociologie", Current Sociology, 40, 1, 1992, pp. 139-165.

QUIVY Raymond & VAN CAMPENHOUDT Luc, Manuel de recherche en sciences so­cia­les (1ère éd. 1988), Paris, Dunod, 1995, 275 p.

SCHÜTZ Alfred, Le chercheur et le quotidien, Paris, Méridiens Klincksieck, 1987.

SCHWARTZ Oswald, "L’empirisme irréductible", in N. Anderson, Le Hobo. Sociologie du sans-abri, Paris, Nathan, 1993.

SINGLY François de. L’enquête et ses méthodes : le questionnaire, Paris, Nathan, 1992, 128 p.

STRAUSS Anselm, La trame de la négociation. Sociologie qualitative et interactionnisme (texte réunis par I. Baszanger), Paris, L’Harmattan, 1992, 319 p.

WEBER Max, Economie et société, 1. Les catégories de la sociologie, Paris, Pocket, 2003, 410 p.

WEBER M., Le savant et le politique (1ère éd. 1919), Paris, 10-18, 2002, 221 p.

 

Bibliographie II : méthodes en Anthropologie

 

ABÉLÈS Marc, "Pour une anthropologie des institutions", L’Homme, juin/sept. 1995, 135, pp. 65-85.

AFFERGAN Francis & alii, Construire le savoir anthropologique, Paris, P.U.F., coll. Ethnologies-controverses, 1999, 149 p.

BERTHOUD Gérald, Vers une anthropologie générale. Modernité et altérité, Genève, Droz, 1992, 296 p.

BOURDIEU Pierre, Le sens pratique, Paris, Minuit, 1981, 480 p.

CLASTRES Pierre, La société contre l’état, Paris, Minuit, 1974.

CRESWELL R. & GODELIER M. Outils d’enquête et d’analyse anthropologiques. Paris, 1976, 290 p.

DEVEREUX Georges, De l’angoisse à la méthode dans les sciences du comportement (1ère éd. 1967), Paris, Flammarion, 1980, 475 p.

DESCOLA Philippe & alii, Les idées de l’anthropologie, Paris, A. Colin, 1988, 208 p.

DEVEREUX Georges, De l’angoisse à la méthode dans les sciences du comportement (1ère éd. 1967, trad. française 1980), Paris, Aubier Montaigne, 1998, 474 p.

DOUGLAS Mary, Implicit meanings : Essays in anthropology, London, Routledge & Kea­gan, 1975.

FAVRET-SAADA Jeanne, Les mots, la mort, les sorts, Paris, Gallimard, 1977.

FAVRET-SAADA J., "Etre affecté", Gradhiva, 1990, 8, pp. 3-9.

GEERTZ Clifford, "Jeux d’enfer. Notes sur le combat de coqs balinais", in Bali. Interpré­ta­tion d’une culture, Paris, Gallimard, 1983, pp. 162-215.

GEERTZ C., Ici et là-bas. L’Anthropologue comme auteur, Paris, Métailié, 1996, 160 p.

KILANI Mondher, Introduction à l’anthropologie, Lausanne, Payot, 1992, 371 p.

KILANI M., L’invention de l’autre. Essais sur le discours anthropologique, Lausanne, Payot, 1994, 320 p.

LABURTHE-TOLRA Philippe & WARNIER Jean-Pierre, Ethnologie, Anthropologie (1ère éd. 1993), Paris, P.U.F. Quadrige, 2003, 448 p.

LAPLANTINE François, Clefs pour l’anthropologie, Paris, Seghers, 1987, 224 p.

LAPLANTINE F., La description ethnographique, Paris, Nathan, 1996, 128 p.

LEIRIS Michel, L’Afrique fantôme, Paris, Gallimard, 1934.

LEVI STRAUSS Claude, Tristes tropiques, Paris, Plon, 1955.

LEVI STRAUSS C., Anthropologie structurale, Paris, Plon, 1958.

LEWIS Oscar, Les enfants de Sanchez, Paris, Gallimard, 1963.

LOURAU René. Le journal de recherche. Matériaux pour une théorie de l’implication, Paris, Méridiens Klincksieck, 1988, 256 p.

MALINOWSKI Bronislaw, Les Argonautes du Pacifique occidental (1ère éd. 1922), Paris, Gallimard, 1963, 606 p.

MALINOWSKI B., Journal d’ethnographe, trad. par Tina Jolas, Paris, Seuil, 1985, 307 p. (1ère éd. par Valetta Malinowska, A Diary in the strict Sense of the Term, London, 1967).

NEAPELS M., “Une inquiétante étrangeté. Remarques sur la situation ethnographique“, L’Homme, 1996, 148, pp. 90-197.

OLIVIER DE SARDAN J.-P., “La politique du terrain”, Enquête, 1, 1995, pp. 71-112.

OLIVIER DE SARDAN J.-P., “L’enquête de terrain socio-anthropologique”, Enquête, 8, 2001, pp. 63-81 ; suivie d’une discussion, pp. 83-105.

PETONNET Colette, On est tous dans le brouillard (1ère éd. 1983). Préface André Leroi-Gourhan, Paris, Ed. du C.T.H.S., 2002, 395 p.

RABINOW Paul, Ethnologue au Maroc, réflexion sur une enquête de terrain, 1988,

RUPP-EISENREICH B., Histoires de l’anthropologie, Paris, Méridiens Klincksieck, 1984.

SPERBER Dan, Le savoir des anthropologues, Paris, Hermann, 1982, 146 p.

TURNER Victor Witter, Le phénomène rituel (1ère éd. 1969), Paris, P.U.F., 1990, 207 p.

 

Bibliographie III : méthodes en Linguistique et en Sémiologie

 

BATESON Gregory, Vers une écologie de l’esprit, Paris, Seuil, 1977, II vol.

BATESON Gregory & RUESCH Jürgen, Communication et société, Paris, Seuil, 1988 (1ère éd. 1951).

BENVENISTE Emile, Problèmes de linguistique générale, Paris, Gallimard, 1966, II vol.

BENVENISTE Emile, . Le vocabulaire des institutions indo-européennes (1969) : 1. Eco-nomie, parenté, société; 2. Pouvoir, droit, religion. Paris, éd. de Minuit, 1980-81, II vol. 376-340 p.

BOUVIER Jean-Claude & alii, Tradition orale et identité culturelle. Problèmes et métho­des, Paris, éd. du CNRS, 1980, 136 p.

BOUVIER J.-C., "La notion d’ethnotexte", in Les voies de la parole, Aix-en-Proven­ce, Université de Provence, 1992, pp. 12-22.

BREMOND Claude, Logique du récit, Paris, Seuil, 1973.

CASSIRER, Ernst. La philosophie des formes symboliques (Yale, 1953-57) : 1. Le langa-ge; 2. La pensée mythique; 3. La phénoménologie de la connaissance. Paris, Ed. de Minuit, 1972, III Vol., 358-344-614 p.

CICOUREL Aaron V. La sociologie cognitive, Paris, P.U.F., 1979.

COHEN B., DE FORNEL M. & QUÉRÉ L. ed. Les formes de la conversation, Paris, Cent, Réseaux, 1990-91, II vol., 282-293 p.

DUCROT Oswald. Dire et ne pas dire. Principes de sémantique linguistique. Paris, Her-mann, 1972, 283 p.

DUCROT Oswald & TODOROV Tzvetan. Dictionnaire encyclopédique des sciences du langage. Paris, Seuil, 1972, 475 p.

FOUCAULT Michel. Les mots et les choses, Paris, Gallimard, 1966.

GREIMAS Algirdas Julien. “Réflexions sur les objets ethno-sémiotiques”, in Actes du 1er Congrès d’ethnologie européenne, Paris, Maisonneuve & Larose, 1973, pp. 63-72.

GREIMAS A.-J. Sémiotique et sciences sociales, Paris, Seuil, 1976, 221 p.

GREIMAS A.-J., Introduction à l’analyse du discours en sciences sociales, Pa­­ris, Hachet­te, 1985, 254 p.

HUSTON Nancy. Dire & interdire. Eléments de jurologie. Paris, Payot, 1980, 192 p.

JAKOBSON Roman, Nouveaux essais de linguistique générale (1964), Paris, Seuil, 1976.

JOUTARD Philippe, Ces voix qui nous viennent du passé, Paris, Hachette, 1983, 269 p.

KERBRAT-ORECCHIONI Catherine, L’Enonciation. De la subjectivité dans le langage, Paris, A. Colin, 1980, 290 p.

KERBRAT-ORECCHIONI C., Les interactions verbales, Paris, A. Colin, 1990, III vol.

KERBRAT-ORECCHIONI C., La conversation, Paris, Seuil poche mémo, 1996, 92 p.

KERBRAT-ORECCHIONI C., L’implicite, Paris, A. Colin, 1998, 404 p.

LAFONT Robert, Le travail et la langue, Paris, Flammarion, 1978, 302 p.

LALANDE André. Vocabulaire technique et critique de la philosophie (1ère éd. 1926), Paris, Puf, 2002, 1325 p.

LADMIRAL Jean-René & LIPIANSKY Edmond-Marc, La communication inter-culturelle, Paris, A. Colin, 1989, 320 p.

LOURAU René, Le journal de recherche, Paris, Méridiens Klincksieck, 1988, pp. 34-54 (B. Malinowski), et pp. 143-152 (J. Favret).

OLIVE J.-L. "La relation asymétrique, ou la claudication de l’anthropologue", in A. Ben Naoum ed., Les formes de reconnaissance de l’autre en question (Actes du colloque V.E.C.T. Axe 4, mai 2000, U.P.), Presses Universitaires de Perpignan, 2004, pp. 463-498.

PAULME Denise. La mère dévorante : essai sur la morphologie des contes africains, Pa-ris, Gallimard, 1976, 321 p.

PIKE Kenneth L., Language in Relation to an Unified Theory of the Structure of Human Behavior, Glendale, Summer Institute of Linguistics, 1954.

POTTIER Richard. Anthropologie du mythe, Paris, Kimé, 1994, 240 p.

PROPP Vladimir. Morphologie du conte (1965). Paris, Seuil, 1973, 256 p.

QUINE Willard Van Orman, Le mot et la chose (1ère éd. 1960), Paris, Flammarion, 1979.

QUINE Willard Van Orman, "Les deux dogmes de l’empirisme" (1ère éd. 1953), in Jacob P., De Vienne à Cambridge, Paris, Gallimard, 1980.

RICOEUR Paul, De l’interprétation. Essai sur Freud, Paris, Seuil, 1965, 585 p.

TARDE Gabriel de, "La conversation", Extraits de L’Opinion et la foule, Paris, Alcan, 1901, pp. VI-VII, 82-90 et 93-94 ; revue Sociétés, 14, 1987, pp. 3-5.

TODOROV Tzvetan. Théories du symbole. Paris, Seuil, 1977, 285 p.

TODOROV T. Mikhaïl Bakhtine, le principe dialogique. Paris, Seuil, 1981.

VYGOTSKI Lev, Pensée et langage (1ère éd. 1934), Paris, La Dispute, 1997, 541 p.

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Commentaires
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