A Elle.

Son visage flottait au dessus de nos rêves

Le ciel est meurtrier quand il est absolu

Ce n'était pas le ciel qui emplissait ses yeux

Mais la grande baie d'Alger qui remuait en elle

Sur sa peau parfumée des roses de Blida

Il y avait cette ivresse ce climat silencieux

Autour de son visage son front bordé de ciel

Colorait notre enfance oracle merveilleux

La brume s'est levée au dessus de ses yeux,

C'était nous c'était elle et la grande baie d'Alger

C'était elle c'était nous et la grande baie d'Alger

Elle la grande baie d'Alger

Comments

[amel]

Merci Bona, je ne pouvais pas ne pas écrire ces mots liés à la perte d'un être cher qui mettait de la poésie dans nos vies.

[Bona]

J'aime beaucoup ces mots, ils sont bouleversants de beauté, de poésie. Merci!