10 octobre 2008
De la gravure, un atelier conduit par Philippe Kaïkdjian
Bachelard disait que toute gravure était un rêverie de la volonté, non pas la volonté elle-même mais cet impénétrable mystère de la raison à l'oeuvre. Si la gravure ne désire jamais s'installer dans aucun gîte c'est parce qu'elle n'ignore jamais ce par quoi elle doit passer : ce chemin ardu et parfois hostile que commande le burin. D'où cette volonté exemplaire pour décider du trait et de son accomplissement confondus. Ainsi Bachelard parle-t-il du trait gravé comme "du premier mouvement [...]", la gravure, en rêvant la volonté, ne rêve pas autre chose que le commencement, le commencement d'agir. Avis aux volontaires.
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