Porte sur le toit

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J'ai le souvenir de cette peau comme d'un vent

J'ai le souvenir de cette peau comme d'un vent qui raffermit le corps. Les mains versés au silence dans cette chambre au noir qui nous fait paraître telles des ombres affamées de chair. Le lit tombe du côté de notre déroute. L'un sur l'autre fermés dans...

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18 août 2011

J'ecris de toi sur la table engourdie d'absence

J'ecris de toi sur la table engourdie d'absence trop lourde de ce désir qui bredouille aux abords de la fenêtre aux larges cernes. Comme ce ciel qui menace en trompe l'oeil de cracher grassement par dessus la stérilité des jours. Je démaquille ma tristesse...

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18 août 2011

L'euphorie nous met à distance de la poussière

L'euphorie nous met à distance de la poussière des choses exil du réel dans sa dilatation incontrôlée l'approche de l'aube s'accompagne de la droite retombée sur le chemin sinueux et obtus rejoindre le fourmillement patient de la parole là où le silence...

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18 août 2011

Rien ne guérit dans l'entre-deux la parole

Rien ne guérit dans l'entre-deux la parole s'imprime du torrent portée à la dislocation la langue obscurcit son devenir rien ne se résoud dans le compromis fouet d'une phrase frappée d'équivoque qu'il faut remettre à l'endroit ou peut-être à l'envers...

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18 août 2011

pour qui part, les courbes et la clairière

pour qui part, les courbes et la clairière fratrie de lignes qui mûrissent dans une commune ignorance de l'un de l'autre évaporés dans la parole inscrite en faux en arrrière la vie et sa terreur dansent dans l'inflexion du soir solidaires des songes qui...

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17 août 2011

J'épouse, de cette ombre blanche qui se lève sur

J'épouse, de cette ombre blanche qui se lève sur tes blessures éparpillées dans le ciel froidJ'épouse de ce visage qui expie ces lèvres de cendres et te rend la jouissance de l'instant présentJ'épouse tout ce qui n'est pas moi qui serait autre et qui...

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16 août 2011

Je pousse l'espace devant moi d'où tu t'es

Je pousse l'espace devant moi d'où tu t'es absenté averse téméraire qui se balance entre deux rêves j'ai perdu l'emploi du temps et l'horaire de mes tempes absence scrupuleuse allant gorger l'attente d'une angoisse sans mot faillible au bannissement de...

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15 août 2011

Je t'écris de la patience dilapidéela chair

Je t'écris de la patience dilapidée la chair affectée de ce qui subsiste de nous tant de choses dites et plus à taire encore nous avons dérogé au silence de nos vies égrenées le temps humide sur nos corps flottants le regard trop grand sur nos ombres...

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14 août 2011

Je traîne des brumes somptueuses et mortelles le

Je traîne des brumes somptueuses et mortelles le regard en dessous du visage. Je me perds dans ces pensées où l'air se raréfie. Je respire à rebours. La plainte s'est accroupie à côté de moi. Je la regarde avec ce regard en dessous du visage. Je trempe...

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14 août 2011

j'étais la nudité des ombres. La bizarrerie

j'étais la nudité des ombres. La bizarrerie émondée sur la branche de l'amour. Derrière ton dos de plâtre, le soleil tournait. Il avait la peau bleue comme tes yeux défiant la fureur de l'entour. Je te croyais vif à tout vivre, à tout prendre. Ce sont...

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