14 octobre 2011
Tu t'es longtemps tu, les yeux enfoncés dans la
Tu t'es longtemps tu, les yeux enfoncés dans la tiédeur de ta solitude. A lécher les pages de ton cahier de notes. J'y voyais une manière d'y lécher tes propres larmes. Une manière d'apaisement. Ta solitude est là, prise à l'envers des mots, dans une écoute féroce de la beauté des choses. Tu es de cette oreille-là qui me fait bondir sur le sol frais de tes rêves. Avec toi je me suis longtemps tue à observer tes gestes et tes mouvements en mal d'eux-mêmes. Ici c'est un peu le bout du monde, un endroit où même les anges n'osent s'aventurer.
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