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Porte sur le toit
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4 septembre 2011

Dire l'amour c'est se perdre dans sa propre mort.

Dire l'amour c'est se perdre dans sa propre mort. C'est regarder le vent ensevelir toute parole convenue, muselée à la bouche. Dire est une sorte d'extraction qui nous met au bord de l'infime. Et qui nous fait explorer notre propre vacuité. Il n'y a pas...
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4 septembre 2011

Dans les profondeurs de l'insomnie se lèvent des

Dans les profondeurs de l'insomnie se lèvent des torches mentales. Parole ensanglantée qui mime ce malheur qui n'a pas de nom. La rêverie obéit à ce mouvement qui la porte toujours à extraire du non. C'est-à-dire de l'étouffement, de la suffocation, de...
3 septembre 2011

Même si la mort devait se mettre entre nous, cela

Même si la mort devait se mettre entre nous, cela n'est rien. les mots se perdrons dans leur incohérence voulue. Ils fondront dans l'ouïe qui les aura frôlés. J'ai dragué de fleuves imaginaires comme les enfants prêts à entendre l'insolite. Je me croyais...
2 septembre 2011

J'écris ce texte une deuxième fois arraché à la

J'écris ce texte une deuxième fois arraché à la nuit dans la chambre aux yeux clairs. Je désespère d'avoir de tes nouvelles. Accosté au défilé du monde qui passe tu en oublies les faveurs de l'aube et l'amour auquel nous nous sommes heurtés sans le savoir...
1 septembre 2011

Chaque semaine qui passe me met un peu plus à

Chaque semaine qui passe me met un peu plus à l'envers des choses. Du côté de l'insolite échange entre toi et moi. J'ai oublié une part de moi dans la cognée de tes mots là où la nuit dans son inflexion n'autorise plus le sommeil. Je dors l'oeil rivé...
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1 septembre 2011

La foudre et son obstination à nous renverser

La foudre et son obstination à nous renverser l'un dans l'autre sans précaution d'âge. La rencontre est sans âge, comme une naissance d'un autre monde. Je me dis que dans tes transes nocturnes tu habites une partie de moi que je ne connais qu'à travers...
1 septembre 2011

L'aridité d'un monde échoué à l'avant-poste du

L'aridité d'un monde échoué à l'avant-poste du dire s'éprend du premier terme que l'on ne saurait envisager. La mort séjourne non loin de ses sphères abyssales où nous sommes portés à croire que tout écrit est vain. Subjugués de se sentir si proche d'une...
1 septembre 2011

Je voudrais entrevoir l'étrange aspérité de ce

Je voudrais entrevoir l'étrange aspérité de ce monde soustrait à notre regard. Sans toi le monde se décolore à grande vitesse, par la rapidité avec laquelle elle s'éloigne de la circonstance qui lui avait conféré semblant de justification. Maintenant...
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