Van Dongen au musée d'art moderne de la ville de Paris
"On m'a reproché d'aimer le monde, de raffoler de luxe, d'élégances, d'être un snob déguisé en bohème - ou un bohème déguisé en snob. Eh bien oui ! J'aime passionnément la vie de mon époque..." Van Dogen
Van Dongen par cette manière de faire hurler des couleurs stridentes, par cette manière de peindre avec le tube à même la toile, de faire contraster les couleurs complémentaires, par l'audace de ses sujets, mérite bien le qualificatif de fauve. Sa palette : l'orange, le rouge qui matérialise la femme.et ce vert qui lui est si spécifique en ce qu'il décompose les harmonies de la peau rosées pour y découvrir des acidités vertes, des rouges, des jaunes, des lilas, des bleus [...] pour faire ressortir la lumière dite électrique aux éclats aigus. Ces juxtaposés chromatiques permettent de faire ressortir les nuances des couleurs complémentaires.
On apprend à travers l'expo qu'il fut le premier rival de Matisse... A découvrir absolument.