Galvan en juin 2010 à Paris
L'Apocalypse
de Galvan est comme de l'or à l'état brut, un or pourtant éclatant, qui
brise tout. Le lieu et la circonstance. Son parquet monté sur ressort
amplifie l'écho de ses frappes déjà déchirantes. Pourtant il est droit
le danseur, tel un torero, il est droit et jamais ne titube sur ce sol opiniâtre, sur ce sol qui
aboie. L'apocalypse, est sans conteste le plus audacieux de ses spectacles : on s'y
casserait les dents et plus encore. Mais qui
aime cette défiante interprétation du flamenco, défiante en quoi. Défiante en tout. Le danseur androgyne est homme et femme à la fois. Virils dans ses frappes, féminin dans ses mouvements de bras. On se brûle les yeux et les tympans. C'est à voir, à vivre et cela est possible début au Théâtre de la ville de Paris. Alors ne manquez ce grand Galvan sous aucun prétexte, vous vous le reprocheriez...